always near your like a chewing gum

**Invité**

La peur passée - ou presque - tu te rends compte que ça risque d’être compliqué, entre ton boulot, lui, la rencontre avec le nouveau parti. Tu ne pensais pas que c’était si simple, qu’il pouvait se mettre lui même dans la merde. Il devenait ton ex mari et on te remettait directement dans la liste. Plus besoin de craindre, même si tu pensais au suivant. On t’a juste donné son nom, James. Tu vas le rencontrer. Une partie de toi se raccroche au fait que si tu le souhaites, tu peux rester célibataire. Du coup, tu te dis qu’installer ton homme chez toi, est plus sûr pour le moment. Sage n’est pas le genre de femme que tu as envie de côtoyer. David, lui, ne voit rien. Il se rend pas compte de ce qu’elle cache. Tu ne sais pas quoi, juste que chaque fois que tu la croises, tes poils se dressent. Tu as obtenu que David finisse sa convalescence chez lui, pas dans cet endroit froid et aseptisé. Le jour J il est placé doucement dans un fauteuil, tu serres les dents. Sa jambe gauche est posée sur un truc, son autre genou est allongé mais pas surélevé. Ils t’ont expliqué comment l’installer à la maison, t’as tout marqué pour pas faire n’importe quoi. Tu finis par arriver à la maison, tu les laisses faire, tu préfères, tu veux pas le blesser, ton ange. Tu penses parfois que tout aurait été si simple, si on t’avait autorisé l’épouser lui. Le lit a été mit dans le salon, enfin, la pièce immense qu’on nomme salon. Pour éviter les déplacement inutiles. Le lit est un lit semi médicalisé. Il ya une barre en fer au dessus pour se relever d’une seule main, mais le lit n’est pas haut, pour éviter les chutes dramatiques. Ils le posent dessus, mettent sa jambe sur des coussins. Il est semi assis. Ils me montrent le siège à placer dans la douche pour l’aider à se laver, comment le soulever sans lui faire mal, et comment changer le pansement de son genou et replacer les attelles. Tu attends patiemment à côté qu‘ils aient fini explications et manoeuvre, ça te parait complexe, tu vois avec eux pour qu’un infirmier vienne vérifier si tout se passe bien, faire des prises de sang, ce genre de truc. Tu viens grimper du côté droit, tes doigt touchent son bras valide, caresses la peau doucement et tu te viens te nicher contre lui.

- Tu as faim ? Comment tu te sens ? Tu veux tes médicaments ? Que je te mette ta couverture ?

Pour éviter toute dépendance, les anti douleurs ont été revus et corrigé. On te donne des calmants en plus pour éviter d’hurler du coup, selon les dégâts, on ajoute d’autres trucs pour que la douleur soit supportable. Il est en boxer, ils ne l’ont pas habillé, tu te proposes, tu as peur qu’il aie froid, même si le chauffage ici est toujours comme il faut, mais bon, il est pas assez habillé, et puis, tu sais pas, ça fait pas longtemps qu’il a été opéré, peut être y a t’il des effets secondaires. Deux semaines d’hospitalisation, c’était suffisant pour te transformer en parfaite petite glue traumatisée.

**Invité**

Les choses bougeaient en ce moment, surtout pour Leena, et au fond, sans doute que c'était mieux comme pour elle. Mais qu'allait-il se passer pour vous deux ? Elle n'allait plus être mariée, ce qui était quelques choses de bien pour elle, mais qu'allait-il advenir avec son prochain mari ? Parce que oui, elle avait été remis sur la liste et avait déjà trouvé preneur. Dis comme ça, c'est assez horrible d'ailleurs, ça ne me plaisait pas le moins du monde, mais c'était la réalité des choses, notre réalité à nous. Comment s'appelle son nouveau partie ? Tu ne le sais pas encore, elle ne t'a rien dit, parce que, justement, tu dois le connaître. Ou pas d'ailleurs, car tu n'en sais strictement rien du tout, c'est assez dingue d'ailleurs. Tu préfère ne pas trop t'inquiéter pour ça donc, c'est mieux comme ça, tu en es persuadé. De toute façon, tu n'es pas encore en état de faire quoique ce soit depuis l'accident d'ascenseur encore bien trop récent. Tu es un handicapé pour encore de bonnes semaines, et même cela ne te plait pas, c'est comme ça, tu dois subir un état que tu détestes, enfin, tu peux avoir la plus belle des infirmières pour toi, rien que pour toi à disposition. Du moment qu'elle ne te prends pas pour un lama, tu sais que ça ira pour toi quoiqu'il arrive, quoiqu'il advienne. Mais il n'y a pas de raisons, n'est ce pas ? Non aucun, parce qu'elle est au petit soin au vue de toutes les explications qu'elle a demandé, et noté dans un coin. Alors, elle vient, elle touche ton bras valide pour s'enquérir de ta santé. Elle te pose trop de questions, mais tu l'aimes alors tu lui dis que ça va enfin presque.

" Je vais m'en sortir, ne t'en fais, je ne suis pas mourant, juste un peu empoté des jambes et d'un bras, rien d'insurmontable en soit, faut juste patienter. Mais je me sens bien. Vraiment, je suis pas en état de courir un marathon, mais ça va, tu peux être ma couverture chauffante, ça me suffit. "

Oui, avoir son corps chaud contre toi, ça te suffirait, tu le savais mais elle voudrait toujours en fait plus parce qu'elle est comme ça, tu l'aimes pour ça, et tu l'aimeras toujours.

**Invité**

Comme d’habitude, il te ment comme un arracheur de dent. Toute façon, il va toujours bien ton homme, c’est un warrior, même pas mal. Tu l’embrasses du bout des lèvres, sur le coin des siennes. Tu lèves les yeux au ciel, mais bon, on le changera pas hein.

Non t’es pas mourant juste idiot et tu dis des bêtises ! Une couverture chauffante ?

Tu le regarde amusée et rapproches de lui tout doucement. Ta ptite tête se pose sur son épaule valide et tu joues avec ses doigts. Tu as envie de bien plus mais le voir dans cet état te fout le moral à zéro. Tout ça pour des abrutis fini qui pensent qu'ils pourront gagner contre l’agence, la blague. Ils vont disparaître comme tous les autres oui plutôt !

Tu veux manger un bout mon ange ?

Que tu proposes parce que toi, tu as faim en fait. Tu te ferais bien un truc mais tu n’as pas d’idées, alors tu va chercher la tablette pour choisir et tu regrimpes sur le lit avec. Tu tapotes , swipe et cherche ce que vous allez manger. Tu lui tends et lui montres.

Une envie ? Une idée ?

Tu penses soudainement à sa femme qui te fait froid dans le dos, elle est pas méchante, juste étrange. Malgré sa jeuness et sa beauté, elle cache un truc. ta tête est posées sur son torse doucement de peur de lui faire mal. Tu le crois en sucre.

Sage est sure que ça la gêne pas que tu sois avec moi ici ? Parce que je veux pas tout casser entre vous juste parce que moi je suis libre, enfin, presque quoi.

Bon o tu as toujours été jalouse d’elle, parce qu’elle est mariée avec et qu’elle l’a que pour elle là où toi c’est plus compliqué. Tu ris de toi et tes conneries. Tu es vraiment une gamine quand tu t’y mets. Tu ne sais même pas gérer un homme comme le tien.

Tu veux tes médicaments au fait ?

Que tu redemandes pour la énième fois, parce que tu sais qu’il ne veut pas t’inquiéter, pourtant, il est plâtré, a des attelles, des bandages, ce n’est pas rien dan ton vocabulaire !

**Invité**

Oui, tu sais dire des bêtises, souvent c'est pour vendre une petite bouteille de vin à un client qui ne sait pas quoi choisir, mais ces derniers temps, c'est compliqué tellement tu es en vrac à cause d'un accident de moto, et puis d'un accident d'ascenseur. Oui, dis comme ça, c'est presque drôle sauf que dans les faits ce ne l'est pas du tout. Mais tu fais avec, surtout grâce à Leena à vrai dire. Tu aimais t'amuser avec elle, et pour le moment, les mots étaient tout ce que tu avais vraiment, car faire des galipettes était compliqué vu l'état de ton corps. Tu prenais ton mal en patience. Alors, tu ne peux t'empêcher de dire des bêtises pour voir ce regard sur toi, un regard que tu aimes voir dans ses prunelles. Et dans sa voix cela sonne encore mieux. Alors, elle s'approche et déjà ton coeur se réchauffe de cette présence contre ta petite personne. Tu sais qu'elle aimerait faire plus, mais ce n'est pas encore possible, enfin, c'est mieux que rien. Alors elle te demande si tu veux à manger. Pourquoi pas même si tu aimerais manger quelques choses d'autres qu'un simple repas. Elle fait défiler les plats sur la tablette.

" Je me ferrais bien quelques moules avec des frites. "

Et ton regard lubrique lui fait comprendre que tu ne parles pas de simples moules, mais d'une en particulier, que la frite est tienne. Mais après tout, moules frites c'est un bon plan, au moins, elle sera aux petits oignons pour te nourrir vu qu'avec une seule main c'est difficile. Puis, elle te pose la question à propos de ta femme.

" Non, ça ne dérange pas rassure-toi. "

A vrai dire, tu t'en fiches que ça la gêne ou pas, parce que tu aimes Leena et qu'au fond, c'est elle qui compte plus que le reste. Et finalement elle te demande si tu veux tes médicaments mais ça va, pour le moment. Alors, tu lui fais une requête.

" Par contre, j'ai les fesses qui me grattent, tu pourrais me les gratter, je n'y ai pas accès. "

Et tu essayes de rester le plus sérieux possible observant sa tête, avant de finalement explosé de rire. Tu n'as pas envie de les prendre, mais il le faut, car tu sais que ça favorisera la guérison.

**Invité**

Tu étais sérieuse, pas lui. il s’amusait avec toi et tu avais envie de râler, mais c’était bon signe, au moins, il avait le moral et c’était déjà pas mal dans sa situation. Mais tu étais une sacré boudeuse surtout quand il s’agissait de tes inquiétudes et de sa santé à lui. Des moules frites et vu son regard, il parle pas du plat. Tu lèves les yeux en l’air à sa remarque, tu te niches toujours contre lui.

Pour la peine ce sera de la purée voilà ! Content de ta connerie ?

C’était de toute façon pas vraiment simple à manger les moules frites alors tu préférais un repas simple qu’un truc qu’il faut éplucher. Sa femme ne semblait avoir rien à dire avec le fait que tu sois là et que tu t’en occupes, tant mieux ! Comme ça ils n’auraient pas à se justifier sur leurs façon de “passer du temps” même si, au moins, une chose était sûre, ils ne s’enverrait pas en l’air ! Pas encore. Tu pensais qu’il s’arrêterait là mais non, il était bien parti pour t’embêter toute la soirée, il se fatiguerait plus vite que toi de toute façon.

Tant mieux alors.

Que tu ne dis pas si convaincue que ça. Tes yeux s’écarquillent quand il annonce tout content, qu’il faut lui gratter le cul. C’est une blague ? C’est ça ? Il se paye ta tête ? Tu restes plantée là, la bouche ouverte, les yeux rageurs et il explose de rire. Tu es vexée qu’il fasse ça, mais bon, quand c’est lui tu l’es pour un rien. Tu fais la moue et te lève pour aller faire la purée. Enfin, la commander serait plus juste. C’était étrange de profiter de son fric, là où toi c’était loin d’être le même genre de quotidien. Une fois fait tu pris les médicaments, il t’avait pas répondu mais tu n’étais pas dupe, il faisait des grimaces quand il pensait que tu ne regardais pas. Tu lui tendis le verre d’eau et les médicaments, tu lui tenais le verre puis le laissais boire tranquillement. Tu caressais doucement son bras quand le livreur fut là. Tu allais chercher la nourriture et l’amenait.

Je vais te mettre à l’aise ok ? Avant qu’on mange.

C’était compliqué, tu devais lui mettre son pantalon de pyjama, pour qu’ils soit plus à l’aise. Tout doucement tu ôtais l'attelle pour pouvoir passer le pantalon aussi vite que tu pouvais le faire. Tu replaçais l'attelle sur son genou. Tu avais si peur de le blesser. Tu n’étais pas sûre de vouloir le laver le lendemain. Le pantalon mit, ta vue sur son sous vêtement était enfin masquée. Tu souris et lui dépose un baiser sur la joue puis tu vas pour lui mettre un débardeur mais c’est pas aisé sans lui abimer son épaule. Tu lui enlèves l'attelle et fait passer le debardeur tout doucement également.

Ca va je t’ai pas fait mal mon ange ?

Que tu demandes inquiète devant la tronche qu’il fait. Après tout il sort tout juste de l’hôpital. Tu replaces son bras dans l'attelle. Tu déposes un autre baiser sur ses lèvres à présent. Tu le mets en position “assis” doucement pour qu’il puisse manger et tu mets la table amovible devant lui et y pose la purée et une cuillère.

Ca ira ?

Tu mets un verre d’eau à côté aussi au cas ou et tu vas prendre ta portion. Tu sais que les prochains mois risquent d’être compliqué mais tu seras là à chaque étape parce que tu l’aimes ton ptit bout de cul. même s’il aime te faire râler ou bouder.

C’est bon ?

Que tu demandes. Il va falloir s’habituer, tu es en mode gentille petite femme attentionnée, enfin, presque.

Tu sais que ça va durer un ptit moment hein ? Va falloir être sage pour pas empêcher la guérison. donc pas de tentative quand t’es tout seul ok ?

Tu connaissais la bestiole, il serait fichu de tenter d’aller aux toilettes ou autre par lui même. ce qui était impossible et bien trop dangereux et douloureux. Tu avais fini et tu venais te mettre à côté de lui laissant pendre l’une de tes jambes douces.

**Invité**

Elle ne voulait donc pas te faire des moules bien fraîches, une surtout en particulier et encore moins des frites, tu étais déception. Tu aurais tellement aimé manger tout cela, mais ce ne serait pas le cas, puisqu'elle te disait qu'elle te ferait de la purée. Cela reste de la pomme de terre mais ce n'est clairement pas le même délire. Dommage, tu avais tenté le coup, tu n'avais pas grand chose à perdre.

" Juste une moule alors, s'il te plait ? "

Tu tentais de faire ton regard de chat potté alors qu'elle était toujours contre toi, te servant donc de couverture chauffante. Tu aimais la sentir contre toi, ça te faisait te sentir vivant alors que tu avais les membres en vrac, presque tous, sauf le plus important, mais évidemment, elle ne semblait pas décider à vouloir ne serais que jouer un peu avec, tant pis, tu continueras à dire des bêtises pour au moins la faire rire, puisque c'était ta meilleure arme dans l'instant, la seule en état de fonctionner à vrai dire. Alors tu optes pour ton derrière, il te gratte, tu veux qu'elle aille y jeter son grain de sel, même si tu sais qu'elle ne le fera sans doute pas, à moins que ... Mais tu ne peux pas t'empêcher d'éclater de rire, juste pour la voir fulminer, parce que c'est dans ses moments là qu'elle est la plus belle, et elle ne s'en rend même pas compte, c'est presque ça le plus drôle. En tout cas, elle n'était pas dupe de tes douleurs et t'avait apporté tes médicaments et un verre d'eau pour que tu puisses avaler tout cela. Tu le faisais sans rechigner, vu que tu en avais encore pour plusieurs semaines. Puis le repas arriva, alors elle décida de te mettre à l'aise. Tu espérais peut être une petite récompense en plus, mais tu espérais bien trop, tu le savais pertinemment. Elle prend soin de toi, agit lentement pour ne pas te faire mal mais n'importe quel geste est encore douloureux, même si cela s'estompe, à moins que tu ne commences à t'y habituer, ça peut être ça aussi.

" Oui, ça ira, ne t'en fais pas, je suis un warrior, un warrior en vrac mais un warrior quand même. "

Oui, tu réussiras à te remettre sur pied plus vite que prévu même si ce n'est pas une purée qui va véritablement te permettre cela, mais bien l'amour d'une si belle personne telle que Leena. Elle te demande si la purée est bonne, mais ça reste une purée donc tu fais oui de la tête, simplement en prenant une bouchée de plus. Puis elle te dit que ça va durer, que tu ne devras pas faire de tentative quand tu seras seul, mais en vérité, elle ne se rends pas compte du côté tendancieux de cette tentative.

" Oh bah, j'ai des besoins comme tout le monde, et il me reste un bras valide, donc puisque tu ne sembles pas décider, je vais bien devoir faire des tentatives tout seul tu sais. "

Mais tu te trahis tout seul à travers ce regard lubrique que tu lui lances. Ce soir, tu n'es pas décidé à lui laisser la paix, mais tu fais ça pour son bien, pour qu'elle ne cesse de te regarder avec ce regard presque enragé mais si mielleux à tes yeux.

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