Gabriel avait un mal fou à accepter toute aide. Il n'était pas de ceux qui se laissent volontairement faire. L'incident était encore frais dans sa tête et dans ses chairs et la rage incandescente que cela provoquait également. On lui avait parlé d'une aide à domicile et le collègue qui s'y était risqué avait risqué sa vie en demandant. Ne pas être complètement opérationnel le rendait plutôt imbuvable. Pourtant ses blessures n'étaient pas si grave d'un point de vue extérieur. Son épaule était fracturée et donc plaquée contre son torse. Il avait deux côtes fracturée et un genou abîmé enfermé dans une attelle. Il savait qu'avec son incapacité à réellement se reposer, il garderait des séquelles. Il avait plus ou moins cédé quand on lui avait suggéré Sage. Il pouvait accepter que Sage le touche. Peu pouvait se targuer d'avoir ce privilège. Mais elle savait que trop bien d'où venait les cicatrices qu'il arborait durant ces années et il ne se formalisait pas autant quand elle posait ses yeux ou ses mains dessus. Sans grande surprise il était assis devant son ordinateur, la jambe allongé et il observait des choses pour l'agence. Il ne crapahutait pas autant mais avait d'autres talents qui n'impliquait pas de bouger trop. C'est nu - si on oublie l'attelle qui ornait sa jambe et celle qui l'empêchait de bouger son bras - qu'il accueilli Sage à la porte. Il était ronchon, il avait mal et il aurait aimé grincer seul chez lui. Mais il acceptait l'idée de l'agence impliquant qu'il ne serait pas remis au rebut pednasa convalescence.
J'allais commander à manger. Jte laisse faire je dois continuer une mission.
Qu'il se contenta de dire à la splendide jeune femme qui lui faisait face. Il n'était pas d'humeur à être un hôte émérite et il comptait bien finir ce qu'il avait commencé. Il se réinstallait sur le canapé, posant son pc sur la tablette posée au dessus de ses genoux. Papy était pas content.
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