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oops, i did it again - lowell

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MessageSujet: oops, i did it again - lowell   d6d8db - oops, i did it again - lowell EmptyMar 2 Oct - 19:18




         

           

Lowell
&
Evelyn
I am still learning how to ask for what I deserve without it also sounding like an apology.

Voilà un mois que tu étais mariée.
Mariée.
Tu avais beau te le répéter, tu n'arrivais pas à faire résonner ce mot comme quelque chose de concret. C'est peut-être parce que tu n'avais eu à aucun moment, le temps de réaliser ce qui allait te tomber dessus. Voilà comment résumer ta vie en une seule phrase, entre ce que les gens qui la dirigeaient mettaient en place ce qui était le mieux pour toi selon eux, et toutes ces choses que tu fais, sans penser à leurs conséquences. Ce qui tourne aux alentours de quatre-vingt dix neuf pour cent de ce que tu fais. Oui. Bon. Bien sûr que tu te doutais que ton engagement dans la protection animal t'amènerait à rencontrer des problèmes. Tu ne t'attendais pas à ce que ça finisse en prison, et si vite. Preuve supplémentaire que tu connais bien mal le monde qui t'entoure.
Voilà comment tu étais passée de la case pensionnats, à la case prison, à la case mariage. Rien de ce que tu avais vécu ces dix dernières années ne t'avait préparé pour ça. L'éducation que tu avas reçu avant cela était censée pourvoir à tes connaissances dans ce domaine. Une sorte de « Guide de la parfaite épouse pour les nulles. » Autant dire que tu n'y avais pas été très attentive. Aujourd'hui, tu le regrettais. Un peu. Parce que si être une bonne épouse signifiait ressembler à ta mère... merci, mais non merci. Tu préférais encore galérer avec cette maladresse qui t'était difficilement indissociable.

Mariée.
Les preuves s'accumulaient. Comme te réveiller tous les matins aux côtés d'un homme. On peut dire que ça te change de tes camarades de dortoirs et de cellules exclusivement féminins. Puis bon, te réveiller à ses côtés... à l'autre bout du lit tu devrais dire. Tu préfères tomber une fois de plus pendant la nuit que prendre le risque de le toucher. Les hématomes, tu sais gérer. Les hommes... absolument pas.
Tu aurais préféré faire chambre à part mais bon, tu n'es pas une égoïste. Ton mari est aveugle, il pourrait avoir besoin de toi. Quoi que, selon toi, il s'en sortirait mieux sans toi pour les cas d'urgence.

Preuve en est.
Tu es étalée au fond de la douche après y avoir glissée de manière lamentable. Tu as essayé de te rattraper, avec pour résultat de te couper la main sur le rebord. Même constat quand tu essayé de te relever. Impossible de poser le pied droit par terre. Et vu la taille de ta cheville, il n'y a rien de surprenant à celà.
- Hm.. heu... il y a quelqu'un ?
Et là, tu espères, mais vraiment, que ce soit la femme de ménage qui te trouves et pas Lowell. Ce n'est pas que les deux ne t'aient pas déjà trouvé dans une situation similaire. C'est que tu es nue.
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MessageSujet: Re: oops, i did it again - lowell   d6d8db - oops, i did it again - lowell EmptyMar 2 Oct - 19:56

La cohabitation, c’et pas vraiment ton truc. Mais genre pas du tout. Enfin. Avec elle. faut medire, tu as toujours peur qu’elle ait cassé un truc ou quoi. Mais aussi qu’elle se soit fait mal, en un mois tu te demandes si elle voit clair. Elle se prend plus de trucs que toi parfois. D’ailleurs, tu es installé dans le canapé, non tu n’es pas en train de regarder la télé, ça risque d'être compliqué. Tu tapes un truc sur ton ordinateur exprès. Mais tout à coup tu entends des bruits. Chaque fois tu te demandes ce qu’elle a encore fichu. - Ca va ? - Que tu dis en criant sans bouger. Rien et tu te dis que cette fois ci,elle pourrait ne pas se dépêtrer de son truc seule. Le problème ? Tu vois pas plus comment l’aider. Tu te lèves et te rends vers le bruit, te prenant le mur au lieu de la porte. T’as la tête dure, tu frottes ton front et t’accroupis vers elle. Honnêtement si ça se trouve tu regardes le mur, enfin, regarder. - Tu t’es fait mal ? - Tu attends pas de réponses et tu tends ta main pour toucher. Pour une fois tu fais mouche, c’est le mollet non ? Tu descends, la cheville.. Hein ? Oula. C’est bien gonflé. Tu n’y connais rien mais pour t’être fait mal souvent, tu sais qu’il faut aller à l'hôpital. Ou du moins appeler un médecin. Tu tends la main et...c’est quoi ça ? Tu devines assez vite que c’est son sein. Et merde. Tu te dis qu’elle va encore paniquer et tu la retiens puis l’aide à se relever. - Appuie toi sur moi. - Que tu dis. Tu risque pas de l’aider à se rhabiller, même si pour certains ce serait drôle. Tu sais le faire pour toi c’est déjà ça. Sauf que dans une salle de bain, ya de l’eau, surtout quand on tombe dans la douche. Bien sur le pied que tu poses au sol est pas mouillé, le sien oui. Avant même que tu aies dis ouf vous glissez et tombez violemment pour atterrir droit devant. Tu sais pas encore mais tu le sens, ça risque d’être compliqué. Ta tête a heurté le sol, tu es un peu sonné. - Evy ? Ca va ? - Tu te doutes que non. Tu essayes pas de l’aider, on sait jamais, si la prochaine c’est la fenêtre. Tu te relèves, tournes un peu, ah non, c’est la pièce. Bref. Tu trouves ton téléphone - merci les sons qu’il fait grâce à un gadget que tu as sur ta montre. Tu appelles le médecin habituel, qui limite vous voit plus que vos familles. - Je sais pas moi, je risque de lui marcher dessus, je.. Jcrois que je me suis fait mal à la tête. - Que tu réponds quand il veut savoir si tu as enfin tué ta femme sans faire exprès ou pas. Il mets peu de temps à venir et tu l’entends la placer sur le canapé. - Alors, elle a quoi ? - Que tu dis, oubliant ta tête. Faut dire qu’elle a connu pire. Tant que tu saignes pas, tu fais plus gaffe. Tu as peur. Et si cette fois, vous aviez prouvé, que vous n’êtes pas du tout complémentaires ? Tu baisses la tête et te frottes l'arrière de celle ci, puis grogne dans ta barbe parce que tu t’es fait mal. - Je suis désolé Evy, j’aurais du appeler le médecin.- que tu dis, contrit et gêné. Dans ces cas là tu sais que tôt ou tard, tu risque de passer tes nerfs sur le mur de la salle de sport, ou sur le punching ball dont tu te sers pour oublier que tu n’as toujours pas assez de réflexes. Ton psy dit que c’est simplement parce que tu ne veux pas t’habituer à ne rien voir, même si ça fait un moment. Tu refuses de digérer.
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MessageSujet: Re: oops, i did it again - lowell   d6d8db - oops, i did it again - lowell EmptyMer 3 Oct - 0:10




         

           

Lowell
&
Evelyn
I am still learning how to ask for what I deserve without it also sounding like an apology.

Evidemment, ce n'est pas la voix que tu attendais qui te répond. Si c'était dans tes habitudes, tu jurerais. Du coup, tu te contentes de pousser un énième soupir de désespoir. Encore un jour dans ta vie où tu aimerais pouvoir disparaître dans un trou. La compagnie des souris, ce n'est pas ce qui pourrais t'arriver de pire. - Tu t'es fait mal ? Tu aimerais pouvoir minimiser la réponse que tu vas lui donner, mais il finira bien par s'en rendre compte lui même quand il t'entendra clopiner d'une pièce à l'autre. Puis finalement, tu peux te passer de mots pour le faire. Le petit cri que tu contiens à peine quand il saisit ta cheville doit être suffisamment éloquent. Au moins ça t'empêche de réaliser qu'il te touche. Et que tu es nue devant lui. Tu sais bien qu'il ne peut pas te voir de toute façon, mais c'est psychologique. Puis son autre main se pose sur ton sein et tu te dis que non, ce n'est pas si psychologique et infondé que ça en fait.
Tu retiens ton souffle, à deux doigts d'une crise de panique et d'une tentative de fuite qu'il anticipe plutôt bien. - Merci... Tu essaies d'oublier qu'il te tient nue contre lui, parce qu'à cet instant, il galère bien plus que toi. Mais avant que tu comprennes ce qu'il se passe, vous voilà en train de tomber. Tu essaies de te retenir, mais avec une main entaillée, il ne t'en reste qu'une. Déjà qu'avec deux tu t'en sors mal... Alors avec une, catastrophe assurée. Tu te réceptionnes de tout ton long de côté, sur le carrelage froid. Encore de beaux hématomes en perspective qui t'attendent. - Tout va bien. Que tu essaies de lui répondre d'une voix enjouée. Mais franchement, entre ton corps et ta dignité, on a atteint des sommets.

Cette dernière est finie d'être achevée quand votre médecin te ramasse par terre après tu ne sais combien de temps. Même lui a l'habitude désormais. Il est juste surpris que l'un de vous deux ne soit pas encore mort, et tu ne peux lui en vouloir de le penser.
- Alors, elle a quoi ?
- Rien de grave. Tout va bien.
Tu n'as pas laissé le temps au médecin de pouvoir ouvrir la bouche, et ce dernier se contente de lever les yeux au ciel. Tu n'as vraiment pas envie de passer pour plus pitoyable que tu ne l'es déjà. De toute façon, tu n'y penseras bientôt presque plus. Avec un peu de chance, l'antidouleur que le docteur t'a injecté pour te recoudre la main fera vite pleinement effet, et tu ne seras plus en état d'y penser.
- Elle devra simplement éviter de poser le pied par terre pendant une petite semaine. Je vous conseille vivement d'engager quelqu'un de plus pour vous aider. Si vous espérez survivre à cette semaine...
Dernière phrase murmurée. Elle est sûrement pleine de bon sens, mais elle te fait sentir lamentable. Elle te rappelle que, tu as peut-être l'air d'une adulte, mais que tu es restée bloquée à un âge infantile à tous les autres niveaux. Félicitations Evelyn, tu es incapable de survivre une journée toute seule dans ce monde.
- Je suis désolé Evy, j’aurais du appeler le médecin.
Et là, on atteint le comble. Comme si c'était à lui de présenter des excuses alors que tu rends sa vie toujours plus catastrophique qu'elle ne l'était déjà. Puis cette façon naturelle qu'il a de t'appeler Evy, alors que personne ne t'avait jamais donné de surnom qui suppose parfois un minimum d'affection. A la maison tu étais Evelyn. Voir Evelyn Irina Starkov quand tu ne faisais pas ce qu'il fallait. (Ce qui arrivait plus souvent, en fait. Comme si tu avais besoin qu'on te rappelle ton identité. ) Aux pensionnats, tu étais Mademoiselle Starkov. Et en prison, détenue 390W4. Mais depuis un mois tu étais Evy, et tu aimais ça.

Tu prends une grande respiration et te mords l'intérieur de la joue pour faire passer ce sanglot qui remonte dans ta gorge. T'as pas besoin de ça. Il n'a pas besoin de ça. Sa patience a été mise à suffisamment rude épreuve.
- Il n'y a rien de grave je t'assure. Puis ma carte de fidélité de l'hôpital est pleine de toute façon.

Tu le sens bien qu'il en a marre. Tu le vois bien qu'il est fatigué. Puis tu n'as pas manqué sa chute à lui aussi. Mais il s'est mis en retrait. Il a pris soin de toi Comme un mari le ferait. Il te fait peut-être peur, surtout quand il grogne. N'empêche que tu ne le mérites pas.
- C'est à ton tour maintenant. Tu te tournes de nouveau vers le médecin. L'arrière de sa tête a heurté le sol quand il est tombé. Pourriez-vous l'examiner s'il-vous-plaît ? Le praticien s'exécute, palpant et manipulant Lowell. - Je ne perçois aucun signe de fracture ni de lésion. Mais je ne saurais trop vous conseiller du repos aussi. Si dans les quarante-huit prochaines heures vous êtes victime de nausées ou de vertiges, il faudra vous rendre aux urgences.

Tu espères vraiment qu'il n'y en aura pas besoin.
Tu remercies le médecin qui range son matériel pour s'en aller, vous disposant de le raccompagner bien sûr. Comme il le dit si bien, il connaît la sortie. Penaude, tu remontes le plaid sur tes épaules. Prenant sur toi, tu viens effleurer ses doigts du bout des tiens.
- Je suis désolée Lowell... Pour ce qui vient de se passer. Pour être une épouse catastrophique. Pour être un être humain catastrophique même. - Tu n'es pas obligé de me supporter plus longtemps tu sais. Je suis consciente que je ne te facilite pas la vie, et que tu mérites mieux que cela. Je comprendrais que tu veuilles divorcer.

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MessageSujet: Re: oops, i did it again - lowell   d6d8db - oops, i did it again - lowell EmptyMer 3 Oct - 0:49

Tu es toujours perdu avec elle. Pas à cause de son statut de femme mais parce que c’est la première femme que tu as après ta première. La première que tu ne vois pas. Tu ignores tout de son physique. Tu ne la touche pas. Elle t'évite. Tu ne sait pas vraiment ce qu'elle fait. Vous êtes pires que des colocataires. Mais surtout tu ne sais pas comment on s'y prend. Tu n'as jamais dragué sans voir. Sans toucher. Sans savoir. Ca te perturbe. Le médecin souffle et tu sais qu'il est blasé. Mais comme il te suit depuis le début, il est habitué. Il propose d'engager une aide. Il a pas tort. Mais faudrait que tu assumes ton handicap. Vous allez pas survivre. Contrairement aux gens tu ne sais même pas quand tu as des bleus. Tu le sens quand tu appuies dessus par mégarde. Elle a rien elle dit. Mais rien ca veut pas dire qu'on se repose. Après soyons francs le problème c’est pas toi. Sans ses bourdes tu te débrouilles. Mais il faut l'aider. Ca tu ne sais pas faire. Du moins pas dans cet état. Tu te sens inutile et ça t'énerve. Le médecin part après qu'elle ait balance pour sa tête. Tu la senz sur ta peau. Elle te touche. C'est étrange. Tu diriges ta tête vers le bruit. Même si tu ne la regardes pas vraiment. Elle s'excuse. Tu fronces les sourcils. Tu comprends. Elle s'en veut. Mais tu ne le vois pas comme ça toi. Tu sais pas tout mais tu te doutes que son parcours est pas génial. - Je suis déjà divorcé. Mais pas de mon propre chef. Ma femme me préférait voyant. Alors non je n’ai pas envie de divorcer pour des raisons aussi stupides. Il a raison il nous faut quelqu'une. Mais jpeux aussi t'aider. Faut juste que tu vérifies qu'il n'y a aucun obstacle. Mais sans te toucher ce sera tout de suite plus difficile. - Tu baisses la tête gêné. Ca fait un mois que tu veux savoir. A quoi elle ressemble. Mais vu ses réactions tu as eu peur de demander. - Je sais que tu n'aimes pas que je te touche. Mais j'aimerais savoir à quoi tu ressembles. Juste la tête t'inquiète pas. C'est perturbant de ne pas savoir à quoi tu ressembles. Tu me laisserais ? - Tu es prêt à refaire les cours qii t'apprennent comment évoluer dans un monde invisible. Tu en as eu marre assez vite. Après tout, seul, c’est pas drôle du tout. Tu souris. - Je pense qu'on doit apprendre à se connaître. A s'adapter. Mais je pense que l'agence ne s’est pas loupé. Après tout tu es aussi peu douée que moi. J'ai été habitué à une configuration de l'appartement. Tu as juste changé mes habits. Mais même sans toi jtassure je connais tous les meubles de ma maison intimement. - Tu plaisantes. Pour toi elle est juste maladroitement. Mais pas inutile. Il suffit de lui apprendre à être tes yeux. Tu t'allonges au sol à côté. Tu n'essaies pas de rejoindre le canapé ça pourrait être fatal. Tu restes là fatigué. Tu en sais pas où vous aller. Mais quelque part c’est la première fois que vous parlez. C'est déjà ça non ?
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MessageSujet: Re: oops, i did it again - lowell   d6d8db - oops, i did it again - lowell EmptyMer 3 Oct - 1:28




         

           

Lowell
&
Evelyn
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Tu ne lui en voudrais même pas qu'il accepte. Tu serais même plutôt surprise qu'il ne le fasse pas. Le souci après ça, ce serait de savoir quoi faire de toi. Hors de question de retourner chez tes parents. Ni chez l'un de tes frères et sœur. Ou au pire, tu pourrais lui proposer une coloc à Lowell. Enfin, continuer ce que vous vivez déjà quoi. Seulement, tu libérerais de ses obligations envers toi. Puis tu lui dirais que vous pourriez continuer de faire semblant à l'extérieur, mais qu'il pourrait toujours se trouver quelqu'un d'autre pour... le reste. Tout ce que tu ne lui apportes pas en somme. Après tout, tu es peut-être un peu trop candide, mais tu te doutes bien que la plupart des couples fonctionnent ainsi. Même ceux qui ont des enfants, comme tes parents. ça ne peut pas venir d'une telle façon, l'amour et le désir.

- Je suis déjà divorcé. Mais pas de mon propre chef. Ma femme me préférait voyant. Alors non je n’ai pas envie de divorcer pour des raisons aussi stupides. Il a raison il nous faut quelqu'un. Mais j'peux aussi t'aider. Faut juste que tu vérifies qu'il n'y a aucun obstacle.
Ce n'est pas vraiment la réponse à laquelle tu t'attendais. Mais pour être honnête, tu réalises que c'est celle que voulais entendre. Un sourire timide qu'il ne peut voir s'étire sur tes lèvres.
- Je suis désolée, pour ta première femme. C'est la phrase débile typique que sortent toujours les gens qui n'ont rien à voir dans l'histoire. Pour ta part, tu sais simplement ce que ça fait que d'être rejetée. Puis... quelqu'un qui fait des efforts pour toi, tu n'es pas habituée.
- Je sais que je peux être quelqu'un d'assez désordonnée. Je ferai des efforts... si tu me laisses t'aider aussi.
- Mais sans te toucher ce sera tout de suite plus difficile. Ce détail là n'est pas le plus simple à gérer. Il est celui qui te fait sentir tellement ridicule, à avoir du mal qu'un homme te touche. Que lui, te touche. Tes raisons sont aussi immatures qu'incompréhensibles pour les autres, mais c'est ainsi.  - Je sais que tu n'aimes pas que je te touche. Mais j'aimerais savoir à quoi tu ressembles. Juste la tête t'inquiète pas. C'est perturbant de ne pas savoir à quoi tu ressembles. Tu me laisserais ? Puis tu le comprends au fond. Ce n'est pas non plus comme s'il te demandait de le laisser te tripoter. Il veut juste essayer de visualiser ce qu'il ne peut voir autrement. - Je pense qu'on doit apprendre à se connaître. A s'adapter. Mais je pense que l'agence ne s’est pas loupée. Après tout tu es aussi peu douée que moi. J'ai été habitué à une configuration de l'appartement. Tu as juste changé mes habitudes. Mais même sans toi j'tassure je connais tous les meubles de ma maison intimement.
Tu esquisses un nouveau sourire, contrite.
- Je ne pense pas que tu étais un guardian maladroit comme tu peux l'être maintenant.
Tu sais qu'il a raison. Tu sais qu'il fait des efforts là où toi-même tu aurais pu - du - en faire. Mais tu n'as pas envie de lui dire qu'il n'y a rien à découvrir de plus chez toi. Qu'il connaît certainement tout ce qu'il y a à savoir. Et que le reste ne mérite guère plus d'attention. Tu n'as pas envie qu'il réalise à quel point tu es passable intellectuellement en plus de ta maladresse évidente. Que physiquement, il n'y a rien d'extraordinaire chez toi. Tu es banale à crever. Mais finalement, elle est peut-être là la solution. Il doit le découvrir pour te comprendre. Pour faire comme les autres, et te mettre de côté. Vaut mieux trop tôt que trop tard, quand ça te fera vraiment mal.

Tu le regardes faire, alors qu'il s'allonge par terre. Autant que faire se peut, tu essaies de te tourner vers lui sans prendre appui sur ta main et ta cheville. Tu grimaces sous l'effort. Poussant plus loin ton courage, tu cesses de réfléchir quand, pour la seconde fois en quelques minutes, ta main vient trouver la sienne. Cette fois-ci, tes doigts se referment autour. Doucement, retenant ton souffle, tu te penches vers lui alors que tu viens déposer sa main contre ta joue.

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MessageSujet: Re: oops, i did it again - lowell   d6d8db - oops, i did it again - lowell EmptyJeu 4 Oct - 23:26

Elle te fascine et t'effraie en même temps. Tu regardes pas avec tes yeux. Tu regardes avec tout le reste. Elle s'excuse. Tu fronces les sourcils. C'est pas sa faute après tout. Ni la tienne. Qui aimerait se faire exploser ? Perdre la vue ? Personne. Tu l'écoute attentivement. Tu as toutefois compris et réalisé que tes autres sens étaient bien plus développé qu'avant. Tu la reconnaissais par une odeur. La sienne. Non elle était propre. Elle était juste odorante pour toi. Tout l'était. C'était étrange et perturbant. Elle avouait être désordonnée. Voulait faire des efforts. Tu souris. A elle. Peut être pas mais tu le fais. - J'ai pas dis ça. Mais je dois apprendre par cœur où tout est placé. Ou je finis mal. - Pour pas dire tu deviens très intime avec ce qui a été déplacé. Après tu te débrouilles bien c’est juste que tu oublies vite tes limites, prétend tant que ton ego te joue des tours. Tu aimerais tant la regarder. La découvrirez. Ca faisait un mois que vous vous croisiez avec pertes et fracas. Mais vous n'aviez pas essayé de connecter. Pourquoi les gens s'éloignaient t'ils. Restaient ils dans leur monde de peur de, sait on jamais, être moins seul. Beaucoup ne savent pas qu'un sourire se sent. Se ressent. Tu ne le vois pas mais tu devines un sourire. Elle s'approche. Elle te donne l'occasion de voir. La voir. Un beau cadeau. Tu trembles. Pour toi c’est intense. Pour elle tu en sais pas. Elle capture ta main et tout ton corps s'anime. Revit. Tu n'as pas été touché depuis longtemps. Pas ainsi. Pas par celle qui est censé partager ta vie. Elle prend ta main et la pose sur son visage. Tu reconnais. Tu te relèves. De tes mains tu touches ses joues. Ses lèvres douces. Ses paupières. Son front. La ligne de sa mâchoire. Son nez. Ses oreilles. Tu effleures. T’imprègnes. Formes une image mentale. Tu finis par ses cheveux. Ta main parcours ceux ci. Ton visage change. Tu ne sais pas. Elle oui. Elle te voit. - Tu es magnifique. J'ai de la chance. - Que tu dis dans un souffle. Tu effleures de tes lèvres sa joue. Parfois quand tu fais attention. Tu vises juste. Tu redescends au sol. Tu souris comme un gosse. L'image mentale réchauffe ton cœur. Et le côté vain de toi se dit qu'il a pas une femme moche. Mais tu avais deviné juste. L'aura qui l'entoure n’est pas ton imagination. Et elle n'en a aucune idée. Elle semble tout sauf convaincue par sa propre valeur. - Parle moi de toi. Raconte moi. - Tu veux savoir plus. Pour savoir si tu as vu juste. Si ce que tu as senti en touchant son visage n'est qu'une illusion. Ses yeux ont pleuré. Sans doute. Tu aimerais savoir. Comment éteindre ses larmes silencieuses.


Dernière édition par Lowell Jackson le Jeu 11 Oct - 20:42, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: oops, i did it again - lowell   d6d8db - oops, i did it again - lowell EmptyVen 5 Oct - 1:34




         

           

Lowell
&
Evelyn
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- J'ai pas dis ça. Mais je dois apprendre par cœur où tout est placé. Ou je finis mal.
- Comment pourrais-tu savoir où tout est placé, si personne ne te le dis. Ou alors... Ou alors tu t'imagines quelques secondes à sa place. Ou tout du moins, tu essaies. Perdre la vue du jour au lendemain. Te retrouver dans le noir, perdue, avec ce besoin irrépressible de retrouver une lumière qui ne se rallumera plus jamais. Coincée dans des ténèbres où tu devrais réapprendre à vivre avec la même difficulté que cela fut la première fois, avec en plus cette conscience de repartir à zéro. Cette conscience de chaque échec. Et celle de l'abandon de la seule personne sur laquelle tu aurais pu compter. Ce serait de nouveau te prendre en pleine figure, cette place que les gens t'accordent, tellement moindre que celle que tu leurs donnes. Refuser d'admettre cette terrible évidence, ce serait comme dénier cet innommable rejet. Ce douloureux constat de la fragilité de ta vie et de ces relations que tu y tissent. Comment lui en vouloir de se débattre contre ça. - ... tu pourrais me demander. Non, ça ne va pas. - Tu peux le faire si tu veux. Compter sur moi. Si tu ne m'abandonnes pas, je ne t'abandonne pas non plus. Je sais que jusque-là, je ne dois pas passer pour une personne fiable, mais si tu en as besoin, je peux faire des efforts.

Elle sonne enfantine, cette requête dans ta bouche. Mais elle est sincère. Pour la toute première fois, une personne ne te demande pas de changer pour elle. Pour rentrer dans une case aux critères que tu ne veux ni ne peux atteindre. Pour la toute première fois, quelqu'un te prend telle que tu es et cherche à te connaître.
Alors oui, tu résonnes comme une enfant dans un corps d'adulte. Une adulte un peu trop candide pour ce monde. Et ça te donne l'impression que ta vie reprend son cours. Celui qu'elle avait avant qu'on te fasse passer d'une cage à une autre. Ce mariage n'était censé en être qu'une de plus. Une incitation à bien te tenir. Mais celui qu'on a choisi pour te surveiller, il vient juste d'en déverrouiller la porte.

C'est un peu comme si, tu apprenais autant avec lui, qu'il en apprend avec toi. Mais lui, il a aussi besoin de te toucher pour ça. Tu peux faire le sacrifice de ta crainte pour le lui accorder. Ce n'est pas comme s'il voulait te peloter. Et puis ça, c'est déjà fait de toute façon.
Malgré tout, tu ne peux retirer de ta tête cette impression d'intimité qu'il y a dans ces gestes. Des gestes si simples. Que personne n'a jamais eu envers toi. Pas même tes parents. Tu voudrais fermer les yeux, comme pour refouler ce besoin de contacts que tu avais toujours eu. Mais que tu avais dû faire taire. Parce que tu savais. Parce que tu pensais qu'il ne serait jamais satisfait, et que tu finirais par en crever. Mourir dans ce sentiment de transparence et d'ignorance.

Mais tu les gardes grands ouverts tes yeux. Tu l'observes quand il te découvre. Et une crainte vient en remplacer une autre. Celle qu'il finisse par reprendre ce qu'il est en train de te donner sans savoir. Tu te surprends alors presque à tendre ton visage contre ses doigts. A grappiller cette petite parcelle d'attention. - Tu es magnifique. J'ai de la chance. Puis les mots qu'il prononce viennent faire éclater ta petite bulle rose. Pire encore, cet espoir, cette certitude sur son visage. Ce baiser sincère et son sourire bien trop grand t'achèves. Pourtant tu te reprends, et tu annonces avec une pointe d'humour. - Je suis désolée de vous annoncer ça Monsieur Jackson, mais vous avez une très mauvaise vue.
Tu te rallonges, avec un peu d'amertume au fond du cœur. Et ce sentiment d'être pitoyable qui repointe le bout de son nez, mais d'une toute autre manière. Parle moi de toi. Raconte moi. - Oh tu sais, je pense que tu sais ce qu'il y a à savoir. Le petit brief qu'on a dû te faire est largement suffisant. Parce que ouais, tu n'as pas envie de rentrer dans le discours de la pauvre petite fille riche que papa et maman n'aimaient pas. ce serait faire insulte à ceux qui ont de vrais problèmes. Comme Lowell, par exemple.

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MessageSujet: Re: oops, i did it again - lowell   d6d8db - oops, i did it again - lowell EmptyJeu 11 Oct - 21:14

Tu connais les femmes, du moins celles que tu as vues. Elle a fait peu de temps et elle te fuit donc pas facile. Même si elle vient de t’offrir une ouverture. Chose à laquelle tu ne t'attendais pas.Elle se demande comment tu te repères et tu souris, ris un peu à sa question. - Tu te prends des trucs dans la tronche, tu touches, et tu enregistres en image mentale. Et à force tu retiens et si tu changes rien de place tu peux te déplacer facilement. Enfin ici, à l'extérieur c’est autre chose. - Que tu expliques. Tu hais utiliser ta canne mais tu es obligé pour te diriger. mais chaque fois tu te loupes quand même parce que tu ne t‘entraines pas assez pour être efficace. Ce qu’elle dit ensuite te fait quelque chose. Quoi tu sais pas, quelque chose résonne en toi. Honnêtement, tu pensais qu’elle en aurait marre avant toi. Elle te propose de t’aider. D’être l’épaule sur qui compter. Tu fronces le sourcils. - Je suis pas doué à ça, mais j’essayerais, si tu veux oui. Si chaque fois que tu mets du désordre tu me dis où, ça pourrait être plus simple. - Si tu peux prévoir ou pas mettre les pieds, tu risques moins. - Faut dire que tu as pas envie que vous finissiez à l'hôpital. Tu l’avais “assez vu” cet endroit. Elle disait des choses qui te touchaient. Mais serais tu prêt à être vulnérable ? La dernière fois, on t’avait jeté comme un déchet. Puis,; elle te sort une blague. La première pas crispée. Tu éclates de rire. A t’en faire mal aux côtes. - Tu as surement raison mais crois moi, on voit bien avec les mains. - Tu ne la retouches pas. Parce que tu comprends qu’elle a besoin de temps. Comme toi de t’habituer à pouvoir dépendre de quelqu’un. De comprendre votre dynamique. Mais elle se referme aussitôt quand elle te parle de son histoire. Qu’il n’y a rien à savoir. Tu fronces les sourcils de nouveau. - J’ai pas eu de briefing. J’ai pas tout compris et je m’en moquais. Parce que je voulais pas me coupler en fait. Mais jme dis que j’avais peut être tort. - Tu réfléchis, passe ta main sur ta nuque, te remets au sol. - Cesse de penser à ce que je pourrais ou non dire ou faire ou penser de toi et commences à me dire ta version de l’histoire. on vit ensemble, il serait temps que je sache qui vit ici non ? Je répondrais à toutes tes questions à mon tour. Si tu veux - . Tu cherches sa main, tu te trompes pas cette fois ci. Tu l’attrapes. Tu as besoin de la sentir entre tes mains, pour enfin te connecter. Tu sens son pouls rapide. Tu caresses avec ton pouce. - Dis moi tout. s’il te plait evy. - que tu ajoutes.
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